Encore faut-il les repérer à temps, ce qui n’est pas toujours le cas. Les pleurs vont aussi crescendo et peuvent commencer par des grincements, des gémissements, des petits bruits, qui, s’ils ne sont pas compris ou entendus vont aboutir à un orage de pleurs ou de colère.
Parfois, certains bébés prennent aussi sur eux puis éclatent en sanglots brusquement, sans raison. Le style de gémissements ou de pleurs peut renseigner sur la cause du malaise d’un bébé. Toutefois, dans le feu de l’action, votre présence attentionnée sera la meilleure attitude possible.
D’ailleurs, certains bébés s’expriment peu ou pas et il vous faudra réagir à certains signes :
- tremblements
- extrémités froides ou transpiration
- sommeil difficile ou au contraire trop de torpeur
- manque d’appétit
- rejet
- regard fuyant
- changement de comportement
- apathie inhabituelle.
Si vous avez des doutes, consultez un médecin.
Quoi qu’il en soit, ne laissez pas pleurer votre tout-petit et accompagnez-le d’une manière ou d’une autre, même s’il semble inconsolable.
Il y a des phases particulièrement intenses de stress comme les pleurs du soir entre 1 et 3 mois ou encore les pleurs des « coliques » du nourrisson reliés à la digestion (aussi physique que psychique).
Enfin les pleurs de la nuit lorsque votre bébé ne parvient pas à se rendormir sont sans doute les plus angoissants car nous sommes alors nous-même dans un moment de grande vulnérabilité, surtout si cela dure depuis plusieurs mois.
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