La première rentrée en sixième
La rentrée des classes est une journée très importante dans la vie des enfants. Elle est encore plus cruciale pour la classe de sixième.
Pour leur première journée, les sixièmes sont les seuls élèves au collège. Tout le personnel peut ainsi se consacrer à leur accueil. Cette première journée a pour but de rassurer les enfants, mais aussi –voire surtout ! – leurs parents. La plupart des établissements permettent ainsi aux parents d’accompagner leurs enfants dans l’enceinte même du collège, de suivre les cours de la première matinée, voire de déjeuner à la cantine. Des réunions avec l’équipe de direction et l’équipe éducative sont également organisées.
Parole de parents avec Anne, mère d’Annaëlle : « Quelques mois avant son entrée en sixième, Annaëlle était partagée entre l’envie et l’appréhension. Elle était ravie d’avoir pu visiter le collège en juin, mais elle a de nouveau eu peur à la rentrée quand il s’est agi d’y aller “pour de vrai” ! La rentrée des classes s’est très bien passée : le premier jour, il n’y avait que les sixièmes dans l’établissement. C’était calme. Mais Annaëlle et ses copines ont été surprises quand, le lendemain, toutes les autres classes ont fait leur rentrée à leur tour. J’ai beaucoup apprécié de pouvoir passer la première matinée au collège avec ma fille. Même si, en classe, elle m’a bien fait comprendre qu’il ne fallait pas que je m’installe à côté d’elle, mais au fond, avec les autres mamans ! Nous étions avec le professeur principal, et tous les enseignants de la classe sont venus se présenter un par un. À 11 heures, les parents ont été réunis sans les enfants par le principal et son adjoint, qui nous ont expliqué le fonctionnement du collège et les principes de la scolarité. À midi, nous avions la possibilité de manger avec les enfants à la cantine. Mais, là encore, la plupart des parents ont mangé entre eux, à des tables séparées de celles des enfants ! ».
Ce qu’un enfant doit savoir pour entrer au collège.
En français. L’enfant doit savoir lire correctement, sans accrocher un texte. Il doit être capable de raconter une histoire, oralement et par écrit. Il doit savoir conjuguer un verbe au présent, à l’imparfait, au futur, au passé composé, au plus-que-parfait et au conditionnel présent. Il doit pouvoir réaliser l’accord du féminin et du pluriel, faire les différences d’usage entre a, à et as, son et sont, etc. Il doit savoir reconnaître un nom, un adjectif, un article, un pronom, un verbe et un adverbe. Il doit pouvoir transformer une phrase affirmative en une phrase interrogative ou négative. Dans la phrase, il doit pouvoir identifier le sujet, l’adjectif épithète, l’attribut, le complément d’objet direct et indirect, les compléments circonstanciels de manière, de lieu et de temps.
En mathématiques. L’enfant doit être capable de réciter les nombres de 1 à 10 000 dans l’ordre croissant et décroissant, de comparer les nombres décimaux et de situer le rang des dixièmes et des centièmes. Il doit savoir faire les quatre opérations de calcul courantes (addition, soustraction, multiplication et division). Il doit pouvoir additionner les durées et faire les conversions nécessaires (les heures en minutes, les minutes en secondes). Il doit savoir convertir les masses, les distances et les volumes. Il doit être capable de reconnaître les principales figures géométriques (rectangle, carré, cercle, triangle), de calculer leur aire et leur périmètre.
