L’autonomie, c’est surtout la capacité de raisonner, de décider, de formuler sa pensée, de choisir d’agir ou de s’exprimer. Elle se construit avec les autres, en société, dans un groupe… avec toutes les contraintes sociales que cela implique.
Il s’agit d’apprendre à exister, à être soi-même en société. L’autonomie, qui renvoie donc à la fois au respect des contraintes collectives et à la notion de liberté individuelle, est une notion riche et complexe qui se situe sur plusieurs plans. Elle se décline, selon Hervé Caudron, dans son ouvrage Autonomie et apprentissage, sous plusieurs formes qui se développent conjointement :
L’AUTONOMIE AFFECTIVE : votre enfant doit se dégager progressivement de l’aide de l’adulte, que ce soit son enseignant ou ses parents.
L’AUTONOMIE CORPORELLE : il prend conscience de ses possibilités physiques et apprend à contrôler ses gestes quotidiens.
L’AUTONOMIE MATÉRIELLE : il doit gérer son matériel, le prendre, le ranger et ne pas le détériorer.
L’AUTONOMIE SPATIO-TEMPORELLE : il arrive à se situer dans l’espace et le temps, à s’orienter.
L’AUTONOMIE DU LANGAGE : il ose prendre la parole, sait s’exprimer et donner son avis.
L’AUTONOMIE DANS L’ORGANISATION DE SON TRAVAIL : il anticipe ce qu’il doit faire, gère son temps, élabore une stratégie et peut modifier une méthode.
L’AUTONOMIE INTELLECTUELLE ET MORALE : il sait se poser des questions, s’informer et mobiliser ses connaissances et se réfère à des règles ayant une valeur au lieu de se soumettre simplement à l’adulte ou au groupe.
Il va sans dire que votre rôle est primordial car, si votre enfant doit progressivement se détacher de vous, ses parents, pour autant, cette quête de l’autonomie ne peut se faire sans votre accompagnement tout en douceur et en bienveillance.
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