Souvenez-vous, dans la première partie, nous avons énuméré la longue liste des thérapeutes à consulter. On comprend dès lors pourquoi parfois l’enfant a besoin d’un vrai break. Il est primordial d’autoriser son enfant à exprimer tous ses ressentis, ce qui lui permettra de se construire tout au long de sa vie.
Il doit pouvoir prendre ses propres décisions, faire ses propres expériences, faire ses propres choix, et exprimer ses envies aussi.
Le b.a.-ba d’un bon dialogue
Les besoins de votre enfant passent aussi par ses besoins de communication.
1. Comment bien écouter son enfant
- En premier lieu, il vous faut lâcher votre livre ou votre téléphone quand votre enfant a besoin de vous parler. Et surtout, se mettre à sa hauteur, au niveau de son regard pour qu’il y ait un véritable échange.
2. Lorsque votre enfant vous parle
Ce qui est sans doute le plus compliqué pour vous est de ne pas l’interrompre. Eh oui, laissez votre enfant parler et finir ses phrases, laissez-le s’exprimer à son rythme.
- Utilisez l’écoute active, et faites-lui bien comprendre que vous le soutenez.
- Questionnez-le pour qu’il trouve lui-même la solution à un conflit par exemple.
- Guidez-le, mais ne faites rien à sa place, ne lui donnez pas la solution. Aidez-le à s’interroger sur la meilleure façon de résoudre son problème.
C’est primordial pour sa confiance en lui, et c’est une chose dont les dys manquent cruellement.
3. Laissez-le exprimer ses émotions
Toutes. Il en a besoin pour se construire. Il doit les apprivoiser et aussi apprendre à les maîtriser. Ne vous méprenez pas, on n’attend pas de lui qu’il simule la joie pour cacher une profonde tristesse, bien sûr que non. L’important est surtout qu’il apprivoise sa colère ou sa grande joie ; qu’il sache modérer ses émotions extrêmes, principalement quand il se trouve hors de chez lui.
Soyez à l’écoute de ses besoins fondamentaux
Écouter les besoins de son enfant passe aussi forcément par les besoins les plus fondamentaux et primordiaux : la propreté, la nourriture, le sommeil…
1. Le point sur l’alimentation
Pour revenir plus particulièrement sur le sujet de la nourriture, il est évident qu’en tant que parent, on veut que son enfant mange sainement. On lui refuse plus d’une fois des écarts de nourriture (la « malbouffe » par exemple, les aliments très sucrés, les boissons gazeuses…) Mais il faut aussi être conciliant, lui accorder ce qu’il préfère et surtout ne pas lui imposer ce qu’il déteste.
- Certaines textures sont plus faciles que d’autres à manger (en particulier pour les dyspraxiques).
- Si certains aliments aux goûts très prononcés sont vraiment plus que pénibles pour lui, il faut alors l’écouter et ne pas lui en proposer, tout simplement.
2. Le point sur le sommeil
Quant aux besoins en sommeil, il y a les théories qui vous indiquent le nombre d’heures nécessaires aux enfants en fonction de leur tranche d’âges.
Quoi qu’il en soit, un enfant dys a encore plus besoin de sommeil qu’un enfant sans trouble dys.
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