Votre rôle de parent est donc primordial pour aider votre enfant à se rendre compte que, sans le savoir peut-être, il met en oeuvre des comportements ou des habitudes qui, paradoxalement, vont aller à l’encontre de ce qu’il veut ou a besoin de faire et vont ainsi l’empêcher de réussir.
Comment faire alors pour arrêter de s'auto-saboter ?
À l'image de ce que propose Charles Pépin dans son livre Les Vertus de l'échec, 3 étapes peuvent être retenues :
- Reconnaître l'échec (ne pas être dans le déni), et les auto-saboteurs qui ont pu y conduire.
- Distinguer l’échec et les auto-saboteurs de sa propre personne.
- Interroger l’échec et ses causes. Il convient de prendre son temps pour comprendre le sens de cet échec. Si des auto-saboteurs sont à l’œuvre, voyez avec votre enfant comment satisfaire le manque ou le besoin non satisfait qui se cache derrière.
Bien souvent, les peurs et le manque de confiance, d’estime sont à l’origine du mécanisme d’auto-sabotage, qui lui-même constitue un obstacle à la construction de l’estime de soi. C’est donc un cercle vicieux qu’il faut rompre. Voici 4 points de repère que vous pouvez utiliser afin d’accompagner votre enfant.
- Soyez attentif aux indicateurs d’auto-sabotage
- Alerte si votre enfant à tendance à procrastiner.
- Alerte si votre enfant cherche des excuses et n’assume pas ses actes.
- Alerte si votre enfant semble fuir le réel par des conduites addictives.
- Entendez-vous ensemble sur des actions à mener pour pallier l’auto-sabotage
- Voyez avec votre enfant comment aborder le sujet à bras-le-corps, et définissez ensemble des petits objectifs facilement atteignables.
- Encouragez votre enfant à exprimer ses émotions
- En fonction de son âge, n’hésitez pas à l’aider en lui proposant des émotions (colère, peur, tristesse, déception, dégoût…), afin de l’aider à verbaliser.
Aidez-le à accueillir sa souffrance s’il y en a.
- Faites preuve de bienveillance et d’indulgence
- Comme tout processus de changement, l’élimination des mécanismes d’auto-sabotages peut être longue et difficile. Veillez à encourager votre enfant dans les changements qu’il peut mettre en place, si minimes soient-ils, et surtout ne le blâmez pas s’il rencontre des mouvements de doute ou de régression. C’est normal. Aidez-le à revenir sur les actions que vous aviez définies ensemble et accompagnez-le sur le chemin de leur réalisation.
- Et surtout, si cela coince, ne cristallisez pas sur la situation en question, lâchez du leste, et ne mettez pas de pression à votre enfant.
Retrouvez bien d'autres conseils et astuces de Stéphanie Damou-Sabry pour vous aider à accompagner vos enfants sur le chemin vertueux de la réussite !
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CET ARTICLE A ETE ECRIT PAR -
Stéphanie
DAMOU-SABRY
Stéphanie Damou-Sabry est coach professionnelle depuis plus de 16 ans.