10-14 ans

En effet, il a existé dans l'imaginaire de ses parents bien avant d'être là, dans leurs bras. Les projets d'avenir pour lui se profilent souvent avec beaucoup d’espoir, mais parfois aussi avec quelques inquiétudes. Nos mères et nos grands-mères disaient qu’avoir les bons comportements pour aider les enfants à grandir n’est qu’une question de «  bon sens  » maternel. Réflexion parfois culpabilisante et qui n’apporte aucune réponse aux questions que chaque parent se pose sur le devenir de son enfant : comment comprendre son enfant ? Comment l’aider dans son développement ?

Pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ? 

Je suis née à Agadir, mais j'ai rapidement quitté le Maroc pour le Ghana où j'ai vécu pendant 7 ans une enfance en connexion totale avec la nature. Je marchais pieds nus toute la journée et grimpais dans les manguiers, papayers, cocotiers ...

Votre rôle de parent est donc primordial pour aider votre enfant à se rendre compte que, sans le savoir peut-être, il met en oeuvre des comportements ou des habitudes qui, paradoxalement, vont aller à l’encontre de ce qu’il veut ou a besoin de faire et vont ainsi l’empêcher de réussir.

Comment faire alors pour arrêter de s'auto-saboter ? 
À l'image de ce que propose Charles Pépin dans son livre Les Vertus de l'échec, 3 étapes peuvent être retenues : 

La réussite est notre terrain de jeu. Nous désirons que notre enfant réussisse afin qu’il s’inscrive dans les normes sociales établies. Nous avons ainsi tendance à répéter ce que nous-même avons vécu enfant, et notamment les peurs que pouvaient nourrir nos propres parents si nous ne réussissions pas. 
 

Il s’agit d’un neuromythe qui mérite toute notre attention car, à la question : «  Mon enfant doit-il s’ennuyer ?  », la réponse est aussi simple que surprenante : « Oui bien sûr ! ». Derrière ce paradoxe apparent se dissimule en fait le danger de la sur-stimulation. Si l’enfant doit être suffisamment stimulé, il ne doit pas l’être trop. Trop d’activités viennent annihiler le bienfait de la diversité des activités. On passe en quelque sorte de l’arrosage à l’inondation.

Le Dr. Sylvie Dieu Osika est pédiatre depuis plus de 30 ans, membre fondateur du CoSE (Collectif surexposition écrans), et auteure de l'ouvrage "Les écrans - mode d'emploi pour une utilisation raisonnée en famille" aux Éditions Hatier. 

 

Compréhension et dialogue seront les maîtres-mots pour l'aider "à pas feutrés" dans son année de Seconde, où se pose déjà la grande question de son avenir professionnel. Voici quelques conseils, en quatre étapes, pour aborder cette transition avec sérénité !

Pour qui ?

C'est un agenda qui se veut rassurant et bienveillant pour tous les enfants. L’autocollant « spécial dys » apposé se retire facilement et permet simplement d’informer les parents qu’il est totalement adapté aux enfants ayant des troubles de l’apprentissage.

Quand une contrariété survient tout à coup, nous râlons, nous maugréons, nous fulminons. Alors, nos pensées s'en prennent inévitablement à cet autre qui nous a agacé (ou peiné). Aux circonstances qui ne sont décidément jamais en notre faveur. Rapidement, nous voilà plongés au cœur de la colère, du jugement, de la jalousie, de la rancune...

Dites-lui que ce n’est pas toujours à cause des évènements qui lui sont arrivés, ou à cause de l’autre qui, selon lui, s’est montré méchant. Car c’est bien lui qui vit ce qu’il vit. Donc, ce qu’il pense dans sa tête, ce qu’il éprouve dans son cœur, ça lui appartient. Il est responsable de tout ça, il est le chef de ses idées, de ses mots, de ses gestes, de ses paroles et de ses émotions.