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Développement de l'enfant|Vie quotidienne

3 clés pour regonfler l'optimisme de son enfant

Quand notre est mental est apaisé et ainsi propice à l'optimisme, nous avons l’énergie nécessaire pour en redonner à notre enfant lorsqu’il s’avère être… à plat.

La méthode repose sur trois clés essentielles : Une bonne communication, une mise en valeur des ressources de l’enfant et l’augmentation de ses expériences positives.

Clé N°1 : expliquer les choses difficiles

Il s’agit donc de trouver les bons mots quand notre progéniture se sent impuissante ou inquiète, face aux événements de la vie, pas toujours faciles à gérer, voire à digérer.

Souvenons-nous de l’anniversaire de la starlette, ou de l’élection des délégués : notre fils ou notre fille est en ce moment même au bout du rouleau. Que dire ? Là-dessus, les psys sont tous d’accord : nos mots ont tout intérêt à sonner juste ! C’est avant tout d’une parole vraie dont l’enfant a besoin, de mots porteurs de sens, d’explications qui lui donnent des informations sur ce qu’il vit, à l’intérieur (ses émotions inconfortables, par exemple) et ce qu’il perçoit de l’extérieur (des situations d’injustice, notamment).

Pour autant, il n’est pas nécessaire de camper le parfait thérapeute ou l’excellent pédagogue : il n’y a pas de « bons » mots, il y a seulement les nôtres, ceux qui sonnent vrais à nos oreilles, ceux qui disent juste, ceux qui finalement nous correspondent et nous ressemblent.

Le maître-mot en la matière, c’est l’authenticité. Par exemple, si nous en revenons à ce fichu anniversaire ou cette affreuse élection, mieux vaut expliquer que ne pas être « choisi » ne signifie pas être rejeté, ou ne pas être apprécié – des sentiments qui traversent actuellement l’esprit de notre bambin et, accessoirement lui brise le cœur. Notre enfant reste un petit garçon formidable ou une petite fille extraordinaire aimé par tout un tas de personnes : nous-mêmes, son autre parent, ses frères et sœurs, ses copains, etc.

Recontextualiser la situation lui permettra aussi de prendre du recul : il ne peut y avoir que quelques amis invités à un anniversaire et pour le coup, un seul élève élu délégué par classe !

Encore une fois, il ne s’agit pas de nier l’évidence mais d’en atténuer les effets en expliquant la réalité telle qu’elle est. 

Clé N°2 : brancher l'enfant sur ses ressources

Une fois la situation comprise et plus ou moins acceptée, il s’agit maintenant de savoir ce que nous allons en faire.

D’après les chercheurs, le siège du pessimisme se trouve à la fois dans le cortex, c’est-à-dire le cerveau de la pensée, du raisonnement, de la réflexion ; et dans le système limbique, c’est-à-dire le cerveau de l’émotion, primaire et archaïque. Si notre parole est importante, sorte de préalable, notre démarche et nos actions sont maintenant essentielles.

La personne optimiste, comme sa voisine pessimiste, subit des revers et connaît des succès. Ce qui la diff érencie d’avec la pessimiste, c’est la façon dont elle considère l’un et l’autre :

  • Côté « échecs » : Les personnes optimistes associent leurs déboires à une cause qu’elles contrôlent, dont elles sont responsables. Ainsi, lorsqu’un enfant rate son devoir, il se dit plutôt qu’il n’a pas assez travaillé, qu’il n’avait pas tout compris, qu’il était fatigué, que le devoir était un peu dur pour lui, etc. Il reconnaît aussi ses qualités et sait qu’il pourra s’y prendre autrement la prochaine fois, faire mieux et d’ailleurs il est bien meilleur dans telle autre matière.
  • Côté « réussites » : Les personnes optimistes attribuent leurs succès à une cause interne, dont à nouveau, elles se sentent responsables. Ainsi, lorsqu’un enfant gagne son tournoi de judo, il se dit que c’est grâce à son talent et ses eff orts plutôt qu’à la chance ou au médiocre niveau de son adversaire. À ses yeux, cette réussite est stable (Je suis bon au judo) plutôt que limitée dans le temps (« Ça ne va pas durer »), et elle est globale (« Je suis doué dans la vie ») plutôt que spécifi que (« C’est bien le seul domaine qui me réussit »).

Clé N°3 : multiplier les expériences heureuses

Enfin, il s’agit, pour nous parents, de multiplier les expériences heureuses. Si la réalité n’est pas toujours rose, nous devons pourtant, pour conserver un état d’esprit enthousiaste et confiant, vivre des événements positifs pour contrebalancer les situations délicates ou douloureuses. Il nous faut… le bon ratio ! Car, comme en toutes choses, c’est une question d’équilibre qui nous fera garder la tête froide, haute et joyeuse.

CET ARTICLE A ETE ECRIT PAR - Aurore AIMELET

Aurore Aimelet est journaliste indépendante spécialisée en psychologie et parentalité et elle travaille notamment pour Psychologies Magazine.

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