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Scolarité

Comment aider votre enfant au début de sa scolarité ?

Votre enfant n’en est qu’au début de sa scolarité, mais une question vous taraude déjà : « Comment l’aider ? » Voici quelques conseils et quelques pistes de réflexion pour l’accompagner en douceur et éviter les faux pas qui le feraient trébucher.

Lui refaire l’école à la maison, est-ce une bonne idée ?

Vivez de beaux moments de jeux, d’humour et de sérénité avec votre enfant. C’est le secret de la confiance en soi. Laissez-le jouer… et s’ennuyer : il sera plus créatif, libèrera sa capacité à apprendre calmement et aura moins peur du vide que s’il est habitué à s’occuper en permanence et frénétiquement. Au moment des devoirs, ne vous transformez pas en professeur. Vous pourriez dépasser ce que son enseignant lui a appris ou employer des méthodes différentes.

Rester en phase avec son enseignant

Au cycle 2, le lien affectif avec l’école et l’enseignant est très important. Contredire l’instituteur sur un point d’enseignement ou de méthode peut troubler votre enfant. Il ne saura plus à qui se vouer et donner sa confiance...

Comment le mettre en condition ?

Au moment des devoirs, mettez-le en condition de manière rigoureuse mais surtout sans crainte, ni stress… Demandez-lui comment il veut s’organiser, ce qu’il a compris, conseillez-le, négociez si nécessaire (un peu mais pas trop non plus) et apprenez-lui à tenir ses engagements (pas trop ambitieux tout de même). Il doit agir par lui-même, alors ne craignez pas de lui faire confiance. S’il ne réussit pas à faire ses opérations ou hésite dans sa lecture, il peut recommencer, ce n’est pas grave.

Utiliser un vocabulaire positif

Les enfants sont très sensibles au vocabulaire qui souligne les difficultés. Le mot « travail » – de même que « devoir » – est souvent employé par les adultes dans un sens négatif : il désigne implicitement l’obligation, la coercition, la pénibilité. Pourquoi devrait-il se plier à ce que ses parents n’aiment pas ? Si ces mots ont une connotation négative dans votre foyer, remplacez-les par les mots « entrainement » ou « éducation »…

Êtes-vous un exemple ou un contrexemple ?

Le calcul et les nombres vous ont toujours fait horreur ? Votre orthographe laisse à désirer ? Évitez de vous en vanter devant lui. L’enfant apprend pour vous faire plaisir et il ne cherchera pas à vous demander de l’aider dans ces matières qui vous rebutent. Il essaiera plutôt de vous ressembler même dans les défauts que vous revendiquez… Mais il peut aussi développer une attitude inverse et préférer une matière que vous n’affectionnez pas particulièrement !

Limiter son temps de travail

Évitez de lui donner une consigne de temps abstraite. Plutôt que de lui dire « tu as un quart d’heure pour faire ce devoir », posez à côté de lui un réveil ou une montre en lui montrant où se trouvera l’aiguille quand il aura fini, afin qu’il se rende compte de façon concrète du temps qui passe.

Respecter son temps­ de sommeil

Dans la mesure du possible, faites-lui faire ses devoirs avant de diner. Pour son confort comme pour le vôtre, mieux vaut que l’heure du coucher ne soit pas décalée à cause d’un problème de maths non résolu. Il dormira mieux, et vous aussi.

Lui laisser le temps

En voyant leur enfant quitter la maternelle pour commencer les apprentissages du cycle 2, beaucoup de parents pensent que le temps de l’insouciance est terminé. Ils se demandent : « Va-t-il y arriver ? » Mais oui, il y arrivera, il faut juste lui donner le temps. Or, l’apprentissage, c’est reprendre les choses, les laisser murir et avancer progressivement. Ce n’est surtout pas essayer de sauter des marches, au risque de chuter. Dans un monde qui va très vite, il faut continuer à croire aux vertus de la patience !

Que faire en cas de blocage ?

Si vous voyez que ça coince, que, non, décidément, il a des difficultés avec les additions ou avec la nécessité d’accorder les mots au pluriel, ou s’il fait des crises en allant chaque matin à l’école, contactez l’enseignant ou des professionnels (psychologue, orthophoniste…). Si votre enfant passe trop de temps à ses devoirs (de manière durable), c’est qu’il y a un problème d’attention, de manque de confiance, de « dys » (dyslexie, dyspraxie) ou d’autres raisons à diagnostiquer. Ne laissez pas perdurer une situation difficile et tournez-vous vers des spécialistes qui aideront votre enfant à traverser ses difficultés.

Faire avec lui des exercices sans en avoir l’air

Votre enfant sait peut-être manier une souris et un clavier d’ordinateur, mais l’écriture manuelle, c’est autre chose ! Le geste graphomoteur, qui consiste à savoir tracer des lettres lisibles dans toutes leurs formes (minuscules, majuscules ou capitales), demande un entrainement quotidien. En rentrant à la maison, n’hésitez donc pas à l’installer devant une table avec un crayon et un papier pour lui faire recopier des mots (des recettes de cuisine, par exemple) en lui demandant de vous montrer comme il sait bien écrire. Tous les enfants sont fiers de montrer leurs nouveaux savoirs aux gens qu’ils aiment. Même chose pour la lecture : demandez-lui régulièrement de vous lire un petit texte, une recette quand vous préparez le repas par exemple, en prétextant que ça vous rendrait service parce que vous n’avez pas le temps. Selon son niveau, vous pouvez pousser l’exercice un peu plus loin en lui demandant de vous expliquer ce qu’il vient de vous lire.

Toujours à la cuisine, vous pouvez aussi lui faire faire des maths sans en avoir l’air : combien faut-il éplucher de carottes pour quatre personnes, sachant que chacun veut deux carottes ? L’important dans ces exercices du soir reste de les connecter à une réalité concrète (la cuisine, les carottes) et à une ambiance ludique.

Évaluer ses acquis en cours d’année

Vous pouvez constater la progression de votre enfant au cours des exercices ludiques ou, plus spontanément, lorsqu’il utilise un nouveau vocabulaire ou vous explique comment tracer des lettres plus lisibles que les vôtres. Mais, encore une fois, vous n’êtes pas son enseignant et vous ne pouvez pas juger de la durée des étapes d’apprentissage scolaire. Si les acquis sont insuffisants, l’enseignant vous alertera de lui-même. Et si vous vous inquiétez de progrès trop lents, discutez-en avec l’équipe pédagogique. Évitez de vous substituer à sa maitresse ou à son maitre en organisant des évaluations parallèles à celles de son école. Ce serait vous mettre en concurrence avec son enseignant et votre enfant ne saurait plus auquel des deux se référer…

 Et pour lui donner l’exemple, montrer que l'on continue toujours à réviser son orthographe est une bonne idée ! Pour cela, connaissez-vous l’application Mon coach Bescherelle ? 

Source : https://www.editions-hatier.fr/article/tout-savoir-grande-section

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